Un Orage au Hoggar
Il était six heures du matin, le soleil était né. Mais on le cherchait en vain au ciel étonnamment lisse. Et pas un souffle d’air, pas un souffle.
Soudain, un de nos chameaux piaula* .Une énorme gazelle venait de surgir et s’en était allée donner de la tête, affolée, grelottant sur ses minces jambes, contre la muraille rocheuse.
Les yeux de Morhange me fixèrent, puis se reportèrent vers l’horizon, sur un point sombre : « un orage, n’est-ce pas ?- Oui, un orage ».
« Que devons-nous faire ? demanda-t-il. Remonter immédiatement sur nos chameaux avant qu’ils ne soient complètement affolés et nous hâter de chercher un abri. »
Nous eûmes toutes les peines du monde à les faire agenouiller. Lorsque chacun de nous fut juché sur le sien, ils filèrent à une allure que la terreur faisait de plus en plus désordonnée. Brusquement, un vent s’éleva, un vent formidable. Au-dessus de nos têtes, le ciel était devenu en un clin d’œil plus ténébreux que les parois noires du couloir où nous dévalions.
Un éclair aveuglant déchira l’obscurité. Un coup de tonnerre, répercuté à l’infini par la muraille rocheuse, retentit et, aussitôt, d’énormes gouttes tièdes se mirent à tomber. En un instant, nos burnous, tendus par la vitesse horizontalement derrière nous, furent collés à nos corps ruisselants. « Sauvés ! » Clamai-je soudain. Brusquement, sur notre droite, une petite grotte s’ouvrait. Boudjemaâ réussit à y abriter les chameaux. Et c’était sans interruption le fracas du tonnerre et celui, plus fort encore, de pans entiers de murailles sapées par l’inondation, qui s’écroulaient d’un seul coup au milieu du flot déferlant.
Tout le temps que dura le déluge, une heure, deux peut-être, Morhange et moi demeurâmes, sans un mot, penchés sur cette immense cuve….
Enfin, un rayon de soleil brilla. Alors seulement, nous nous regardâmes.
Pierre Benoît, L’Atlantide, Albin Michel
« piaula* » : poussa des cris aigus.
.
-



1- Ou se passe l’histoir ? justifie ta réponse en relevant 2 éléments précis qui le montrent
2- Releve la situation initiale et l’element perturbateur et la situation finale
3- A quels temps sont conjugués les verbes dans la situation intiale et finale, donne la valeur de ces temps
4- Quel mot indique que le danger est passé
5- Transforme ce phrase au style indirect : soudain, je clamai : << nous sommes sauvés ! >>
6- <<nous eùmes toutes les peines du monde à les faire agenouiller>>
-réécrivez le meme phrase en commençant :<< ils………>>
7- Relevez dans le texte 2 phrases qui expriment la violence de la nature
Expréssion écrite 1:
Sujet : Un certain vendredi, vous aviez décidé, tes parents et toi, de faire un
déjeuner sur l’herbe. La nappe et les assiettes étaient déjà posées…soudain, la
pluie se mit à tomber….
Raconte. (en respectant les étapes du récit,, les temps du récit et la
ponctuation
Expression2
Il était une fois un royaume gouverné par un roi très sévère qui n’avait pour famille que sa jeune fille Loundja. Il l’aimait plus que tout au monde. Loundja était si belle et si charmante que les prétendants se bousculaient aux portes du palais pour demander sa main. Un jour, un jeune pêcheur vint demander sa main. Loundja voulut l’épouser mais le roi refusa, il voulut la marier à un prince.
Quelques années plus tard, le royaume fut menacé par un terrible monstre qui ravageait tout sur son passage…
« En une dizaine de lignes, imaginez une suite à ce récit en respectant le schéma (déroulement des évènements et situation finale), les temps et la ponctuation






©المشاركات المنشورة تعبر عن وجهة نظر صاحبها فقط، ولا تُعبّر بأي شكل من الأشكال عن وجهة نظر إدارة المنتدى©