linnou
11-08-2013, ÈÊæÞíÊ ÛÑíäíÊÔ 05:06 AM
ÇáÓáÇã Úáíßã
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¿ Dans quel domaine s`est distingué le personnage dans ce texte -
Texte:
L`lla Fatma N`Soumeur
Soumeur est une agglomération d`importance moyenne. Son nom évoque le souvenir
d`une grande époque qui rehausse le prestige du pays grâce a l`héroïsme de l`une de ses
filles : Sid Ahmed Fatma que ses ennemis devaient surnommer ``La Jeanne d`Arc du
Djurdjura``.
Lla Fatma est née aux environs de 1830 dans l’accueillant village de Ouerdja.
Lla Fatma était d`une grande beauté et s`épanouissait au fur et à mesure qu`elle
grandissait. Pendant son jeune âge, elle aimait beaucoup jouer avec son frère Si Tayeb qui lui
portait une affection sans bornes.
A 16 ans, elle était de taille moyenne, forte, savait le corps robuste et la démarche
souple. Son visage de forme ovale avait le teint clair, les pommettes roses et laissait entrevoir
une santé florissante qu`entretenait l`air pur et vivifiant du Djurdjura au pied duquel elle
séjournera jusqu`à son départ pour l`exil. Les cheveux amples, couleur des blés lui tombaient
derrière le dos jusqu`à la ceinture. Elle se plaisait à les dénouer pour les libérer afin de les
sentir flotter sur ses épaules au gré de la brise qui souffle de la montagne. Ses grands yeux
bleus avaient une lueur empreinte de douceur et de bonté et possédaient la particularité
d`inspirer le respect à ceux qui l`approchaient. La situation de ses parents l`autorisaient à
satisfaire ses désirs et même le moindre de ses caprices. Elle avait un faible pour la tenue
vestimentaire et ne manquait pas d`extérioriser son bonheur quand elle portait des djebbas,
des foulards, des foutas de soie rouge qui la distinguaient de ses compagnes habituelles. On
découvrait chez elle un penchant pour la coquetterie. Elle fut l`objet de la part de nombreux
prétendants riches et respectés d`insistantes demandes en mariage. Elle refusa d`aliéner sa
liberté malgré les conseils et les supplications des siens.
Renonçant aux joies de la vie et au bonheur, cette fière et indomptable montagnarde
devait se lancer à corps perdu dans la lutte contre l`invasion française de 1852 à 1857.
Tahar Oussedik, L`la Fatma N`Soumeur.
https://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash4/482113_236967293114455_1193518507_n.png (http://www.dzbatna.com)
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Texte:
L`lla Fatma N`Soumeur
Soumeur est une agglomération d`importance moyenne. Son nom évoque le souvenir
d`une grande époque qui rehausse le prestige du pays grâce a l`héroïsme de l`une de ses
filles : Sid Ahmed Fatma que ses ennemis devaient surnommer ``La Jeanne d`Arc du
Djurdjura``.
Lla Fatma est née aux environs de 1830 dans l’accueillant village de Ouerdja.
Lla Fatma était d`une grande beauté et s`épanouissait au fur et à mesure qu`elle
grandissait. Pendant son jeune âge, elle aimait beaucoup jouer avec son frère Si Tayeb qui lui
portait une affection sans bornes.
A 16 ans, elle était de taille moyenne, forte, savait le corps robuste et la démarche
souple. Son visage de forme ovale avait le teint clair, les pommettes roses et laissait entrevoir
une santé florissante qu`entretenait l`air pur et vivifiant du Djurdjura au pied duquel elle
séjournera jusqu`à son départ pour l`exil. Les cheveux amples, couleur des blés lui tombaient
derrière le dos jusqu`à la ceinture. Elle se plaisait à les dénouer pour les libérer afin de les
sentir flotter sur ses épaules au gré de la brise qui souffle de la montagne. Ses grands yeux
bleus avaient une lueur empreinte de douceur et de bonté et possédaient la particularité
d`inspirer le respect à ceux qui l`approchaient. La situation de ses parents l`autorisaient à
satisfaire ses désirs et même le moindre de ses caprices. Elle avait un faible pour la tenue
vestimentaire et ne manquait pas d`extérioriser son bonheur quand elle portait des djebbas,
des foulards, des foutas de soie rouge qui la distinguaient de ses compagnes habituelles. On
découvrait chez elle un penchant pour la coquetterie. Elle fut l`objet de la part de nombreux
prétendants riches et respectés d`insistantes demandes en mariage. Elle refusa d`aliéner sa
liberté malgré les conseils et les supplications des siens.
Renonçant aux joies de la vie et au bonheur, cette fière et indomptable montagnarde
devait se lancer à corps perdu dans la lutte contre l`invasion française de 1852 à 1857.
Tahar Oussedik, L`la Fatma N`Soumeur.
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