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ããßä ãÓÇÚÏÉ ÈÎÕæÕ ÇáÊÇáí¿¿! le compte rendu



Texte 1


LA SOCIÉTÉ EUROPÉENNE D’ALGÉRIE
La colonisation entraîna l’intrusion d’un peuplement
européen minoritaire à la mentalité de vainqueur, privilégié par ses
droits de citoyen et la supériorité de ses moyens économiques et
techniques.
En janvier 1840, le nombre d’Européens s’élevait à 25 000,
installés principalement dans les grandes villes, mais 44 %
seulement d’entre eux étaient français. Dans les préfectures de la
métropole, on chercha par la publicité à recruter des ouvriers
spécialisés et des colons. De 1842 à 1846, arrivèrent de petits
propriétaires de Provence et du NordEst,
de bons agriculteurs
espagnols, des Maltais éleveurs de chèvres, des Italiens maçons et
surtout tâcherons. En 1847, 15 000 immigrants s’installèrent.
L’Algérie devint l’exutoire des populations pauvres du nord de la
Méditerranée. […]
Après la guerre francoallemande
de 1870, Paris offrit
100 000 hectares en Algérie aux habitants d’AlsaceLorraine.
Parallèlement à cette immigration organisée, la colonisation libre se
poursuivait. […] La naturalisation, accordée automatiquement aux
fils d’étrangers, renforça la faible majorité française et cimenta un
bloc qui se définit par la supériorité de la civilisation française sur
la civilisation musulmane et l’infériorité des « indigènes » par
rapport aux citoyens français.
Mahfoud KADDACHE,
La conquête coloniale et la résistance,
Editions NathanEnal,
1988

Texte2

LA POPULATION URBAINE EN ALGÉRIE
DANS LES ANNÉES 1920
La poussée démographique, pour importante qu’elle était à
l’époque, n’inquiétait pas encore sérieusement les Européens. Les
Musulmans étaient encore dans leur grande majorité cantonnés
dans leur bled. Dans les villes, la colonisation européenne, facilitée
par la naturalisation, se renforçait de plus en plus. Seuls les rachats
des terres par les Indigènes et la misère, « mère du banditisme »,
inquiétaient les Européens qui craignaient de voir les masses
rurales constituer une force révolutionnaire dangereuse.
La population musulmane atteignait au recensement de
1921 le chiffre de 4 923 186, en augmentation de 182 660 sur celui
de 1911. Les progrès avaient été faibles au cours de cette décennie ;
la guerre qui avait éloigné un grand nombre de jeunes hommes et la
crise de 1920 expliquent ce faible accroissement. De son côté, la
population européenne avait augmenté de 35 804, avec un taux de
croissance (4,87 %) supérieur à celui des Musulmans. (1)
Le succès relatif de la naturalisation des étrangers était
encore un autre élément rassurant pour les Européens. (2) Le
rapport était de 1 Musulman pour 10 Européens. Il y avait une
masse de Musulmans qui risquait de noyer les Européens ; le
danger était réel, mais les perspectives démographiques étaient
rassurantes : les Indigènes restaient cantonnés dans leur bled, les
villes n’étaient pas encore envahies.
Mahfoud KADDACHE,
Histoire du nationalisme algérien,
SNED, Alger, 1981
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