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romaissa
11-06-2013, ÈÊæÞíÊ ÛÑíäíÊÔ 05:41 PM
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La colonisation française reposa essentiellement, en Algérie, sur le principe de la «colonisation officielle». L’administration des Domaines se procurait des terres par divers procédés d’expropriation, dont le «cantonnement», qui s’apparenta au refoulement des tribus, et l’affirmation des droits prétendus de l’état français sur les habous publics, les terres incultes ou sans maître, les forêts, etc. L’Administration créait ensuite et aménageait des centres villageois. Elle concédait gratuitement des lots individuels aux immigrants de nationalité française, sous condition suspensive de résidence obligatoire. La colonisation officielle s’adressa de préférence aux paysans du sud-est de la France et aux Européens d’Algérie. Quelque 700 villages français furent ainsi fondés qui modifièrent complètement la physionomie des campagnes algériennes..


La colonisation «libre», entreprise sans intervention ni assistance de l’état, fut longtemps la moins importante. Elle prit ensuite, après 1900, la première place. Elle se procura ses terres auprès des colons officiels et surtout par des achats aux musulmans. Une série de lois, qui soumettaient les propriétés indigènes au droit français, facilitèrent l’émiettement des propriétés indivises et leur acquisition par les Européens. En 1914, les colons disposaient au total de 2123288 ha; en 1934, de 2462537 ha, dont 1500000 environ avaient été fournis par la colonisation officielle. Le quart du sol cultivé appartenait, dès lors, aux colons ruraux qui représentaient environ 2 p. 100 de la population agricole.


La colonisation urbaine fut toujours supérieure en nombre à la colonisation rurale. Les villes européennes, centres administratifs puis économiques, attirèrent, outre les fonctionnaires et commerçants français, des étrangers de toute nationalité: en 1872, 60 p. 100 des Européens étaient des citadins et cette proportion devait constamment augmenter. Or les villes furent le véritable melting pot algérien.


Un peuple nouveau, composé en majorité de Français mais aussi de Juifs indigènes, déclarés français en 1870, et d’Européens naturalisés, surtout après la loi de naturalisation automatique de 1889, se constitua peu à peu en Algérie, essentiellement à partir de 1896, date à laquelle le nombre des Européens nés dans la colonie l’emporta sur celui des immigrés.




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