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loulou ange
11-04-2013, ÈÊæÞíÊ ÛÑíäíÊÔ 05:20 AM
http://www.dzbatna.com/images/smilies/1.gifhttp://www.dzbatna.com/images/smilies/1.gifCOMPTE RENDU SUR LE DEVOIR-PASSERELLE


(RENTREE 2014)



RAPPELS
Le premier devoir-passerelle avait été conçu à la fin de l’année scolaire 2014 / 2014, par les professeurs des écoles et par les professeurs de mathématiques et de français du Collège de La Rochotte. Rappelons que l’idée de ce devoir-passerelle fut à l’initiative de Madame MANZONI, alors Inspectrice de l’Education Nationale, et de Monsieur ANTEMI, Principal du Collège La Rochotte.
Etant donné le « succès » de ce devoir parmi les élèves et ses possibles prolongements pédagogiques pour les enseignants, le dispositif a donc été renouvelé. En effet, la première année, en 2014, sur 118 élèves de sixième inscrits au Collège de La Rochotte, 91 d’entre eux avaient rendu leur devoir-passerelle. Un très bon chiffre évidemment.
En 2014, sur 128 élèves de sixième inscrits au collège, 109 d’entre eux avaient rendu leur devoir-passerelle. Un chiffre là encore très satisfaisant puisque des 19 élèves ne l’ayant pas rendu, il convenait de soustraire les quelques élèves redoublants de sixième, les primo-arrivants dans notre collège et les élèves nouveaux dans la région. Autant d’élèves qui n’avaient pu avoir le devoir-passerelle.


EVOLUTIONS DU DISPOSITIF DEPUIS 2014

Dans sa première mouture (en 2014), le devoir comportait seulement deux parties : exercices de mathématiques et exercices de français.

En 2014, le devoir-passerelle avait été amendé et largement augmenté, et ce après concertation des professeurs des écoles du bassin et des enseignants concernés du collège.

En ce qui concerne le français et les mathématiques, des exercices avaient été ajoutés (notamment lexicaux et grammaticaux en français), des consignes avaient été réécrites et surtout, deux nouvelles matières avaient été incluses au devoir, l’histoire-géographie et la S.V.T.

En histoire, les enseignants avaient construit des exercices sur documents, à partir desquels l’élève devait reproduire une frise chronologique (concernant l’année 1789) ou compléter un tableau comparatif (en quoi la monarchie absolue s’opposait aux articles de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen).

En géographie, l’élève découvrait des exercices sur carte et sur graphiques, concernant le repérage des continents, des océans, des lignes imaginaires sur le planisphère et le calcul des superficies des continents et des océans.

En S.V.T., étaient proposés des exercices sur les notions de chaîne et de réseau alimentaires, et des questions portant sur une expérience, la germination d’une graine.

En 2014, le devoir-passerelle a encore été augmenté après concertation des enseignants : il a été décidé d’ajouter une partie anglais proposant, sous la forme de QCM, des exercices de compréhension écrite très simples et des questions plus culturelles, concernant les pays anglophones.

Ce devoir a donc été distribué par les professeurs des écoles aux élèves de CM2 qui allaient entrer au Collège de La Rochotte cette année. A noter que les parents ont été informés du projet par une lettre et qu’une information leur a été donnée fin juin, lors de leur première visite au collège.

Bien sûr, ce devoir n’a pas pour ambition d’embrasser tous les points du programme abordés en CM2 : cependant, il permet d’insister sur nombre d’objectifs essentiels dans ces cinq matières, pour un élève entrant en sixième.

En ce qui concerne le français, il est par exemple proposé aux élèves des exercices de repérage dans un récit simple (cadre spatio-temporel, les personnages…), des activités grammaticales et orthographiques liées à la nature et à la fonction des mots dans la phrase, liées aux principales chaînes d’accords (déterminant – nom – adjectif / sujet – verbe ), et il est également proposé un petit travail d’écriture permettant de vérifier les compétences fondamentales en expression écrite (correction syntaxique des phrases, ponctuation forte maîtrisée, utilisation cohérente des temps verbaux…).

Il s’agit donc d’un long devoir que l’élève devait réaliser pendant les vacances, à son rythme, et qu’il lui faudrait remettre à son professeur principal lors de son entrée en sixième. A noter que ce devoir était facultatif et qu’il pouvait être réalisé avec de l’aide.

OBJECTIFS GENERAUX DU DEVOIR-PASSERELLE

On peut en dégager quatre :

- D’abord, faciliter pour l’élève le passage de l’école primaire au collège, et lui montrer que la rupture entre le primaire et le secondaire est plus symbolique que réelle, puisque ce qu’on lui demandera en sixième n’est pas très éloigné de ce qu’on attendait de lui au CM2 en termes de contenu et de compétences.

- Eviter la rupture, parfois importante, des vacances scolaires d’été pour l’élève, lequel doit toujours « avoir un pied dans l’école », même pendant les vacances.

- Permettre aux professeurs du secondaire de distinguer les points qu’il leur faudra retravailler avec leurs élèves.

- Enfin, permettre aux enseignants du primaire et du secondaire de se concerter plus souvent, d’harmoniser leurs objectifs (sans pour autant oublier la spécificité de leur mission) et de se mettre d’accord sur plusieurs codes : je pense notamment à la métalangue grammaticale.

RETOURS DES DEVOIRS

D’abord, il semble que, cette fois, plus élèves que les années précédentes aient été aidés dans la réalisation de leur devoir, notamment en français, anglais et mathématiques. Les devoirs semblent souvent avoir été vérifiés, corrigés par une tierce personne. Ce n’est pas la majorité, mais l’augmentation de ces « devoirs vérifiés » est sensible…

Concernant les chiffres : sur 100 élèves inscrits en sixième au collège cette année, ont rendu le devoir ; un très bon chiffre évidemment, puisque là encore, il faut compter sans les élèves hors secteurs, les élèves redoublants ou les élèves primo-arrivants… Petit bémol par-rapport aux années précédentes cependant : cet excellent chiffre est à relativiser car beaucoup d’élèves, cette année, ont rendu des devoirs très incomplets ; ou bien une matière entière n’a pas été traitée (je pense notamment à l’histoire, à la SVT ou à l’anglais dans certaines classes), ou bien les exercices d’une matière ont été effectués très partiellement, ou bien le travail rendu a été clairement bâclé…

EXPLOITATION PEDAGOGIQUE

D’abord, l’exploitation pédagogique de ces devoirs est extrêmement diverse dans ses modalités : elle dépend de la matière, de l’enseignant et des besoins de la classe concernée. Il est donc difficile d’en faire la synthèse…

Malgré tout, quelques remarques :

De manière très générale, les professeurs ont choisi de corriger ces devoirs sans les élèves, en tous cas dans un premier temps, puis d’en différer, dans l’année, la correction avec leur classe.

La plupart ont choisi de ne pas noter ces devoirs mais d’inscrire simplement un commentaire, une appréciation sur les copies.

Beaucoup de professeurs des cinq matières représentées ont relevé, lors de leur correction, les points qui avaient posé problème aux élèves, afin d’insister ensuite sur ces points en cours : certains ont repéré, élève par élève, exercice par exercice, les possibles lacunes rencontrées, et ce afin de retravailler ensuite ces points non acquis en cours, en personnalisant le plus possible leur enseignement et en faisant appel, le cas échéant, aux assistants d’éducation lors des heures d’accompagnement éducatif.

Des professeurs ont choisi de corriger le devoir avec les élèves au fur et à mesure de leur progression annuelle : dans un cas comme celui-ci, le devoir-passerelle est repris avec les élèves, au fil des chapitres abordés ; l’enseignant s’appuiera sur tel exercice du devoir si le chapitre qu’il aborde s’y prête. Des professeurs ont donc choisi de réinvestir le devoir-passerelle tout au long de l’année, en fonction de leur propre progression pédagogique.
C’est une démarche qui peut présenter un double avantage : faire comprendre à l’élève la cohérence de ce qui est abordé au CM2 et plus tard en sixième (on a déjà fait ça en CM2 !), puis vérifier si après la leçon du professeur, l’élève est capable de corriger son devoir ; celui-ci prend lors la mesure de ses progrès ou des efforts qu’il lui reste à faire…

En définitive, ces devoirs-passerelle (en plus des tests d’évaluation en français et en mathématiques au CM2) permettent de fournir un indicateur relativement pertinent aux professeurs du secondaire sur les objectifs atteints ou non atteints, et sur les connaissances acquises ou non acquises par leurs élèves.

DIFFICULTES RENCONTREES PAR LES ELEVES

Après une première collecte auprès des enseignants concernés, voici – grossièrement présentées – les principales difficultés rencontrées par leurs élèves dans ces devoirs :

En S.V.T., d’abord beaucoup d’élèves n’ont traité aucun exercice de la matière ! Et parmi ceux qui ont effectué leur travail, beaucoup l’ont bâclé ! certains élèves ont eu du mal à élaborer un raisonnement à partir d’une expérience (induire une loi à partir d’une observation). D’autres ont encore du mal à extraire des informations d’un document, celui-ci ayant été mal lu ou lu trop rapidement…

En histoire-géographie, des élèves n’ont pas fait certains exercices ou les ont effectués de manière très partielle… Parmi ceux qui ont fait les exercices proposés, certains n’ont pas compris les consignes, les questions posées. Un exercice, en particulier, semble avoir posé problème à certains élèves : celui qui consistait à remplir un tableau à double entrée à partir de deux documents simplifiés : la Monarchie absolue et la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Plus globalement, les enseignants ont également noté que des élèves avaient du mal à rédiger une phrase pour répondre à une question, et que beaucoup apportaient peu de soins à leur travail.

En anglais, les élèves n’ont pas rencontré de difficultés particulières. A noter tout de même qu’un nombre sensible d’élèves n’a pas effectué cette partie…

En mathématiques, il est d’abord à noter que beaucoup d’élèves ont rendu un travail très partiel ! Certains élèves ont eu des difficultés à utiliser le papier-calque dans les exercices de géométrie. Toujours en géométrie, des élèves ont eu du mal avec les calculs d’aire ou de périmètre. D’autres élèves ont eu des difficultés avec les exercices concernant les fractions. Certains éprouvent par exemple des difficultés à placer des fractions sur une droite graduée.

En français, comme dans d’autres matières, les exercices ont été partiellement effectués, en particulier la production écrite où il s’agissait d’écrire un tout petit récit ! La plupart des professeurs signale des lacunes importantes dans la maîtrise des outils de la langue : maîtrise de l’orthographe (lexicale et grammaticale), et – surtout – de la morphologie des temps verbaux (le passé simple en particulier, mais aussi les temps composés). Beaucoup d’élèves ont eu énormément de mal à traiter les exercices concernant les natures et les fonctions des mots en grammaire. D’autres ont eu du mal à justifier leurs réponses (dans les questions de compréhension portant sur le texte support) et à rédiger des phrases pour répondre aux questions. Enfin, beaucoup de professeurs signalent le peu de soin apporté au travail rendu : copies écrites au crayon à papier, sur les feuilles arrachées d’un cahier…




David DIDELOT


Professeur de français, Collège de La Rochotte




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