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ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : Le Compte Rendu critique: Exemple d'Application



admin
11-03-2013, ÈÊæÞíÊ ÛÑíäíÊÔ 11:36 PM
Texte
La société a-t-elle le droit de condamner à mort ceux qui violent ses lois qui portent atteinte à leur prochain ? Peut-on venger le crime illégal par le meurtre légal ? Pendant des siècles, ces questions ont rencontré une réponse unanimement positive. Il a fallu les excès mêmes de cette justice immanente comme de cette répression cruelle pour qu’apparaisse l’autre face de la question: la justice n’a-t-elle pas aussi comme rôle de donner une nouvelle chance réparatrice à ceux qui ont violé ses lois ? La justice ne doit-elle pas devenir aussi éducatrice, c’est-à-dire également protectrice des coupables ?
Pour beaucoup de gens, la peine de mort rassure. Ainsi, ils ne se sentent plus en sécurité que les criminels ne pourront pas s’évader ou, tout simplement, bénéficier d’une remise de peine et recommencer.
Pour d’autres, la peine de mort est un moyen de vengeance et de punition, on prend l’exemple des parents qui veulent que l’assassin de leur enfant paye pour son crime.
La peine de mort est nécessaire parce qu’elle importe de retrancher de la communauté sociale un membre qui lui a déjà nuit et qui pourrait la nuire encore. Enfin, on a la théorie d’exemple c’est-à-dire il faut faire des exemples, il faut épouvanter par le spectacle du sort réservé aux criminels.
Cependant d’autres gens voient que la peine de mort est immorale et illogique parce que toute exécution fois la Déclaration Universelle des Droitsd’un être humain viole par deux Tout de l’Homme : Article 3 : individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté personne
Article 5Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants:
Certainement, le châtiment devrait correspondre au crime. Mais dans les sociétés civilisées, nous rejetons la loi du Talion, qui consiste à infliger au criminel ce qu’il a fait subir à sa victime. On ne viole pas un violeur comme ne met pas le feu à la maison d’un incendiaire. De plus, la nécessité des peines dépend de leur efficacité. Si une peine n’atteignait pas le but qu’on propose en l’infligeant, à coup sûr elle ne serait pas nécessaire.
De même, la cruauté du châtiment infligé au condamné n’efface pas la souffrance de la victime et de sa famille, toutes les méthodes d’exécutions sont cruelles : lapidation, décapitation, pendaison, électrocution et même l’injection létale. La cruauté de la peine de mort ne se limite pas au seul moment de l’exécution. Mais elle touche également au niveau du moral. Son horreur exceptionnelle réside dans le fait qu’à partir du moment où la condamnation est prononcée, le prisonnier doit vivre dans la perspective d’être emmené pour être exécuté. Enfin, la peine de mort : est un acte de violence qui engendre d’autres violences, une étude prouve qu’au Texas : l’Etat qui a exécuté le plus de prisonniers est également l’Etat qui connaît la plus forte augmentation du nombre de meurtres.
Ceux qui jugent et condamnent disent que la peine de mort est nécessaire, je pense que ni l’un ni l’autre a le droit de mettre fin à une vie, la société ne doit pas punir mais elle doit corriger pour améliorer. Punir est de Dieu !
Par Thérèse – abelle Saulnier, professeur de philosophie retraitée, ‘’Abolition’’ 18 – 12 - 2014

Le compte rendu critique
1- Présentation:
Ce texte est pris d’une revue dont la parution est récente. Il est écrit par Thérèse-Isabelle Saulnier qui est professeur de philosophie retraitée et écrit dans une chronique.

C’est un thème intéressant qui est abordé à plusieurs reprises à la radio, télévision, la presse … dans les pays étrangers notamment la France, …
2- Le Résumé du texte :
La société est-elle en mesure de condamner à mort ceux qui transgressent ses lois?
La justice joue-t-elle le rôle de réparateur ou d’éducateur ?
Ce sujet a suscité un âpre débat au sein de la société.
La plupart des gens pensent que la peine de mort les rassure.
D’autres la considèrent comme moyen de vengeance pour satisfaire la famille de la victime ou la victime. Enfin, elle sert de leçon pour ceux qui osent nuire à la société.
Cependant les détracteurs jugent que la peine de mort porte atteinte à la dignité humaine. De plus, elle n’est pas toujours une solution efficace. Enfin, la peine de mort est un acte de violence qui n’entraîne que d’autres violences.
Alors corriger est humain mais punir est divin.
3- La critique:
Le texte est bien structuré, la journaliste a employé un lexique simple, les arguments sont bien choisis, classés à l’aide d’articulateurs logiques et certains mêmes illustrés d’exemples comme les formes d’exécution.
A la fin du texte, la position de l’auteur est très claire par l’emploi d’un verbe d’opinion (penser) et par un refus catégorique de la peine de mort. Il a même touché (agit) sur la sensibilité du lecteur.
L’auteur aurait du citer d’autres exemples de pays exerçant cette pratique de condamnation comme l’Israël , l’Iran, l’Afghanistan …… on prend le cas de l’Iraq, la condamnation du héros Saddam par les Américains qui n’a fait qu’empirer (aggraver) la situation dans ce pays. Donc c’est une preuve plus crédible (convaincante)
Les pays qui n’appliquent pas la peine de mort (ou l’ayant abolie) ont connu une baisse du taux de criminalité.





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